« Les phobies »
Héritière de la peur et protectrice de l'homme depuis ses origines, la phobie a quelque peu changé d'aspect et de décor en l'espace d'un demi-siècle. Dans la foulée, le langage médiatique s'est emparé de son nom pour désigner des choses qui n'ont plus rien à voir avec elle. Loin de ces dévoiements, le monde extérieur constitue toujours l'écran sur lequel le sujet phobique déplace, projette et condense ses angoisses. Sa dissolution au profit du virtuel, enfant messianique de la postmodernité, a déjà atténué la pré-valence de cette bonne vieille névrose au profit de pathologies plus inquiétantes.
Ce fascicule est né d'une étude effectuée à partir de 140 observations de sujets présentant une pathologie phobique : phobies singulières, agoraphobie, phobies sociales, personnalité évitante, sans oublier un grand nombre de dysfonctions sexuelles dont le déterminisme profond, assez méconnu, est en fait de nature phobique.
Héritière de la peur et protectrice de l'homme depuis ses origines, la phobie a quelque peu changé d'aspect et de décor en l'espace d'un demi-siècle. Dans la foulée, le langage médiatique s'est emparé de son nom pour désigner des choses qui n'ont plus rien à voir avec elle. Loin de ces dévoiements, le monde extérieur constitue toujours l'écran sur lequel le sujet phobique déplace, projette et condense ses angoisses. Sa dissolution au profit du virtuel, enfant messianique de la postmodernité, a déjà atténué la pré-valence de cette bonne vieille névrose au profit de pathologies plus inquiétantes.
Ce fascicule est né d'une étude effectuée à partir de 140 observations de sujets présentant une pathologie phobique : phobies singulières, agoraphobie, phobies sociales, personnalité évitante, sans oublier un grand nombre de dysfonctions sexuelles dont le déterminisme profond, assez méconnu, est en fait de nature phobique.
« La cyberdépendance »
Les dégâts psychiques et comportementaux induits par la dépendance à internet sont des constatations pluriquotidiennes pour le praticien ayant appris à les déceler. Le phénomène est totalement dénié, tout autant par le monde scientifique que par l'ensemble de la société, excepté lorsqu'il s'agit d'incriminer certains contenus spécifiques de la toile, exonérant de fait la responsabilité du contenant, c'est-à-dire de l'outil lui-même. La clinique nous démontre que celui-ci est, de par sa structure, quels que soient le but recherché et l'utilisation qui en est faite, un puissant et rapide objet d'addiction responsable de désordes pathologiques d'autant plus pernicieux qu'ils sont méconnus.
Le but de cet ouvrage est l'information des professionnels de la relation d'aide ou de soin à partir des seules constatations cliniques. Il leur permettra d'élargir leur champ d'investigation et d'aider parfois certains sujets à se distancier, un tant soit peu, de la dépendance à une machine capable de détruire leur psychisme, leur identité et leur liberté.
Les dégâts psychiques et comportementaux induits par la dépendance à internet sont des constatations pluriquotidiennes pour le praticien ayant appris à les déceler. Le phénomène est totalement dénié, tout autant par le monde scientifique que par l'ensemble de la société, excepté lorsqu'il s'agit d'incriminer certains contenus spécifiques de la toile, exonérant de fait la responsabilité du contenant, c'est-à-dire de l'outil lui-même. La clinique nous démontre que celui-ci est, de par sa structure, quels que soient le but recherché et l'utilisation qui en est faite, un puissant et rapide objet d'addiction responsable de désordes pathologiques d'autant plus pernicieux qu'ils sont méconnus.
Le but de cet ouvrage est l'information des professionnels de la relation d'aide ou de soin à partir des seules constatations cliniques. Il leur permettra d'élargir leur champ d'investigation et d'aider parfois certains sujets à se distancier, un tant soit peu, de la dépendance à une machine capable de détruire leur psychisme, leur identité et leur liberté.
« L'hypocondrie »
On est frappé par la rareté des articles et publications psychanalytiques sur l'hypocondrie, comme si tout avait été dit, ou comme s'il n'y avait rien à en dire, ou encore comme si cette entité, qui défie souvent la clinique et la thérapeutique, avait été plus ou moins volontairement laissée de côté.
Cette rareté des publications contraste évidemment avec la fréquence de cette affection qui constitue l'ordinaire du praticien laissant celui-ci démuni face à un malade supposé imaginaire.
À partir d'une étude effectuée sur la base de 53 observations au sein de laquelle l'approche psychosomatique occupe une place centrale, l'auteur analyse les déterminants complexes de l'hypocondrie et propose ainsi un éclairage permettant d'ouvrir des pistes thérapeutiques nouvelles.
On est frappé par la rareté des articles et publications psychanalytiques sur l'hypocondrie, comme si tout avait été dit, ou comme s'il n'y avait rien à en dire, ou encore comme si cette entité, qui défie souvent la clinique et la thérapeutique, avait été plus ou moins volontairement laissée de côté.
Cette rareté des publications contraste évidemment avec la fréquence de cette affection qui constitue l'ordinaire du praticien laissant celui-ci démuni face à un malade supposé imaginaire.
À partir d'une étude effectuée sur la base de 53 observations au sein de laquelle l'approche psychosomatique occupe une place centrale, l'auteur analyse les déterminants complexes de l'hypocondrie et propose ainsi un éclairage permettant d'ouvrir des pistes thérapeutiques nouvelles.
« La pathologie obsessionnelle »
La pathologie obsessionnelle existe depuis que l'homme croit en la toute puissance de ses actes et de sa pensée. Sa prévalence augmente lorsqu'une société substitue à la transcendance le fantasme de maîtrise de l'immaîtrisable.
Le sujet obsessionnel nous rappelle la complexité de la pensée et de sa genèse. Il a contribué plus que tout autre à l'édification des sociétés humaines. Si la psychiatrie post-moderne a parfaitement décrypté la clinique des troubles obsessionnels compulsifs, elle en a dénié le caractère défensif, et s'est peu intéressé, par ailleurs, au fonctionnement obsessionnel qui sous tend certaines personnalités.
Sans rejeter l'apport des sciences cognitives, l'auteur, à partir de la clinique, réhabilite les concepts les plus utiles de la psychanalyse, enrichi par les apports de la psychosomatique permettant ainsi d'ouvrir des pistes thérapeutiques inexploitées.
La pathologie obsessionnelle existe depuis que l'homme croit en la toute puissance de ses actes et de sa pensée. Sa prévalence augmente lorsqu'une société substitue à la transcendance le fantasme de maîtrise de l'immaîtrisable.
Le sujet obsessionnel nous rappelle la complexité de la pensée et de sa genèse. Il a contribué plus que tout autre à l'édification des sociétés humaines. Si la psychiatrie post-moderne a parfaitement décrypté la clinique des troubles obsessionnels compulsifs, elle en a dénié le caractère défensif, et s'est peu intéressé, par ailleurs, au fonctionnement obsessionnel qui sous tend certaines personnalités.
Sans rejeter l'apport des sciences cognitives, l'auteur, à partir de la clinique, réhabilite les concepts les plus utiles de la psychanalyse, enrichi par les apports de la psychosomatique permettant ainsi d'ouvrir des pistes thérapeutiques inexploitées.
« Les complexes de culpabilité »
On n'a jamais autant parlé de culpabilité que depuis qu'on s'est mis en tête de lui tordre le cou. Scier la branche sur laquelle elle nichait depuis des lustres ne la fait pas disparaître pour autant. L'oiseau délogé s'envole, tourbillonne, gagne la forêt profonde et se pose sur d'autres branches, vierges de tout contact, à telle enseigne qu'on ne le voit plus et que seul son chant étouffé peut nous en rappeler l'existence.
Espèce en voie d'errance plus que de disparition, la culpabilité déserte la place publique pour les broussailles impénétrables de territoires vierges ou interdits. Qu'en est-il de ses origines ? Quelle forme clinique revêt-elle ? Peut-on l'atténuer chez le sujet qui en souffre ?
A partir d'une étude clinique étayée sur 152 observations, l'auteur propose une distinction entre les différents modes d'expression cliniques des complexes de culpabilité dont l'origine, la compréhension et l'abord thérapeutique s'avèrent différents.
On n'a jamais autant parlé de culpabilité que depuis qu'on s'est mis en tête de lui tordre le cou. Scier la branche sur laquelle elle nichait depuis des lustres ne la fait pas disparaître pour autant. L'oiseau délogé s'envole, tourbillonne, gagne la forêt profonde et se pose sur d'autres branches, vierges de tout contact, à telle enseigne qu'on ne le voit plus et que seul son chant étouffé peut nous en rappeler l'existence.
Espèce en voie d'errance plus que de disparition, la culpabilité déserte la place publique pour les broussailles impénétrables de territoires vierges ou interdits. Qu'en est-il de ses origines ? Quelle forme clinique revêt-elle ? Peut-on l'atténuer chez le sujet qui en souffre ?
A partir d'une étude clinique étayée sur 152 observations, l'auteur propose une distinction entre les différents modes d'expression cliniques des complexes de culpabilité dont l'origine, la compréhension et l'abord thérapeutique s'avèrent différents.
« Traité de médecine psychosomatique »
La médecine psychosomatique intègre dans son approche la prise en compte des facteurs psychiques et émotionnels dans le déterminisme des maladies. Elle élargit ainsi le champ de la clinique et des possibilités thérapeutiques. Sans déroger aux apports de ses prédécesseurs, l'auteur propose des concepts, des représentations et des outils cliniques nouveaux, issus de son expérience et de ses recherches personnelles, validés par la mise en pratique dans le soin et l'adaptation à l'enseignement.
Cet ouvrage est l'aboutissement de 40 études portant chacune sur plusieurs dizaines d'observations de patients présentant des maladies somatiques, et réalisées sur plus de 35 ans. Ces études concernent les bases de la psychosomatique, la sémiologie des émotions, le rôle des facteurs traumatiques existentiels, les réactions adaptatives, certaines pathologies spécifiques, ainsi que les réactions particulières des sujets face à leur maladie et les axes thérapeutiques qui en découlent.
La médecine psychosomatique intègre dans son approche la prise en compte des facteurs psychiques et émotionnels dans le déterminisme des maladies. Elle élargit ainsi le champ de la clinique et des possibilités thérapeutiques. Sans déroger aux apports de ses prédécesseurs, l'auteur propose des concepts, des représentations et des outils cliniques nouveaux, issus de son expérience et de ses recherches personnelles, validés par la mise en pratique dans le soin et l'adaptation à l'enseignement.
Cet ouvrage est l'aboutissement de 40 études portant chacune sur plusieurs dizaines d'observations de patients présentant des maladies somatiques, et réalisées sur plus de 35 ans. Ces études concernent les bases de la psychosomatique, la sémiologie des émotions, le rôle des facteurs traumatiques existentiels, les réactions adaptatives, certaines pathologies spécifiques, ainsi que les réactions particulières des sujets face à leur maladie et les axes thérapeutiques qui en découlent.